« Il y a dans les corps vivants un principe qui les anime. »

 

Elle voyait bien qu’une flamme manquait au fond de ses yeux gris, qu’il avait une beauté pâle, semblable à celle des statues tombées dans les orties du parterre. Alors, elle se leva, elle vint le reprendre à la taille, lui soufflant sur la nuque pour l’animer. »

Zola, La Faute de l’abbé Mouret

 

 

Cette semaine, rendez-vous avec les démiurges.

Nous les espérons fantasques, dérangés, poétiques, arbitraires et cruels. Qu’ils soufflent dans nos narines un souffle pixelisé et fluide ou épais comme des parchemins déconfits. Qu’ils soufflent.

Les rues bourdonneront de bruits et de gens, animés il est vrai, pantins peut-être. 

Car nous, créatures de démiurges ratés, nous soumettrons avec docilité à nos nouveaux maîtres. Nous voulons être ré-animés. 

Notre goutte à goutte se déroulera sous chape d’obscurité à la lueur des rites anciens. Notre renaissance sera politique et poétique, en un mot polétique

 

Bienvenue à Annecy 09.

 

S.

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